Après avoir volé un taxi, le samedi 8 octobre 2022, à Abidjan, K.D. comptait aller le revendre à Yamoussoukro. Il a été épinglé par des éléments du service Régional de la Police Judiciaire de la capitale politique.
Le nommé K.D., un chauffeur de taxi âgé de 34 ans, a été interpellé par les éléments du Service Régional de la Police Judiciaire de Yamoussoukro. A en croire Police Secours qui livre cette information, cet individu a dérobé, le samedi 8 octobre 2022, un taxi communal d'Abobo, de marque Toyota immatriculé 3264 GS 01, de couleur jaune/marron.
La vigilance des éléments du commissaire principal de police a payé
Le chauffeur de taxi devenu bourreau de ses collègues, après sa sale besogne, comptait revendre le véhicule dans la capitale politique ivoirienne. Mais grâce à la vigilance des éléments du Commissaire principal de police, Bertrand Begromissa, il n’a pas atteint son objectif de vendre le véhicule à vil prix.
En effet, au moment où il croyait avoir fait le plus difficile en franchissant les obstacles sur l’autoroute Abidjan-Yamoussoukro, il ne savait pas que son parcours prendrait fin dans la capitale politique ivoirienne, précisément au quartier Dioulabougou.
Au cours d'une patrouille de sécurisation dans ledit quartier, les éléments du commissaire principal de police, Begromissa Bertrand, chef du Service Régional de la Police Judiciaire de Yamoussoukro, ont interpellé ce chauffeur de taxi, domicilié à Abobo Akekoi.
La fouille du véhicule et le contrôle des documents administratifs a révélé que le conducteur n'avait pas de permis de conduire. Toute chose qui a amené les flics à lui poser certaines questions. Sous le feu roulant des questions, l’homme a commencé à transpirer à grosses gouttes et sentir le roussi.
Face à ce manque de sérénité, les policiers lui portaient l’estocade en l’interrogeant sur sa présence à Yamoussoukro à bord dudit taxi. Dans un balbutiement à n’en point finir, il trouva enfin une explication, à ses yeux. A l’en croire, il était venu déposer un client qui l’aurait pris en course depuis Abidjan.
Mais les fins limiers de la police qui l’avaient déjà cerné mènent leurs enquêtes pour finalement découvrir le pot aux roses.
Visiblement dans les cordes, il finit par craquer en avouant, sans difficulté les faits. Et c’est là qu’il aurait donné les vraies raisons de sa présence à Yamoussoukro. En effet, il comptait y revendre le taxi communal.
Après avoir été gardé à vue, il a été déféré au parquet pour répondre de ses actes. Le propriétaire du véhicule est désormais un homme heureux. Il doit une fière chandelle aux éléments du commissaire principal de Yamoussoukro.
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